Articles internet Janvier-Février-Mars 2010

Ben oui c'est sûr, il va falloir qu'on y retourne !!!

Yihaaah ! Toujours prête ! ^^ (ça vous fait pas penser à un ou deux scouts, ça ? )

Une interview du journal le Télégramme:

Deuxième album, deuxième récompense au Grand Prix du Disque du Télégramme pour Renan Luce. Après avoir remporté le prix du meilleur premier album 2006 avec «Repenti», le Morlaisien reçoit le Coup de coeur des internautes pour «Le clan des miros».

Parmi la sélection des trente albums de 2009 en lice pour le Grand Prix du Télégramme, les internautes ont élu «Le clan des miros». Comment réagissez-vous à l’obtention de cette nouvelle distinction ? J’en suis ravi ! Un nouveau prix, c’est toujours un plaisir, et c’est encore meilleur quand la reconnaissance vient de ma région. J’ai une énorme affection pour le Pays de Morlaix et la Bretagne. Savoir que les gens y ont apprécié mon disque, c’est évidemment un très grand bonheur.

C’est peu de dire qu’il a été apprécié. Vous obtenez 46% des voix, soit plus de 11.000 votes en votre faveur. Seule Gwennyn avec 35% des voix et son album «Mammenn» est parvenue à tenir la cadence… J’en suis très surpris. Je peux simplement dire que c’est génial !

Le Coup de coeur correspond au prix du public. Le jury a attribué le septième Grand Prix du Disque du Télégramme aux frères Morvan. Que pensez-vous de ce choix ? J’ai beaucoup d’affection pour les frères Morvan. Je les ai rencontrés au dernier festival des Vieilles Charrues à Carhaix, et je les ai trouvés très touchants, et très alertes! Ce fut une belle rencontre. En fait, je ne connais pas deux personnes comme Henri et Yvon Morvan ! Je comprends le choix du jury parce qu’ils sont vraiment exceptionnels.

Vous venez de donner sept concerts à Nice avec Les Enfoirés. Pourquoi le thème de cette année est-il «La crise de nerfs» ? C’est une manière de dire qu’en ces temps de crise, c’est peut-être encore plus important de taper du pied, de hausser le ton afin que toutes les personnes qui n’ont pas à manger toute l’année puissent être enfin nourries. C’est une cause qui touche toute la troupe, même si c’est aussi un plaisir d’être ensemble.

Qu’avez-vous chanté avec Les Enfoirés ? Des petits bouts de petites choses. Je participe à l’introduction du concert avec «XXL» de Mylène Farmer, je chante «À la campagne» de Bénabar, un bout de «Ta main» de Grégoire. Plus plein de petites interventions par-ci par-là.

Vous avez repris votre propre tournée et vous produisez ce jeudi dans le Nord à Denain. Le show est-il bien rodé ? Oui, je suis content qu’on soit arrivé à ce stade de maîtrise. Des automatismes sont nés, du coup, on joue plus relâché. Je ressens moins de pression et suis très heureux en montant sur scène. C’est un peu le défouloir. Je trouve ça hyper agréable.

Quelles chansons du «clan des miros» le public préfère-t-il ? «Nantes» passe très bien sur scène. Mais il y en a d’autres : «Le clan des miros» ou «La fille de la bande» font aussi partie des très bons moments.

Les spectateurs sont-ils toujours aussi enthousiastes ? Oui, et je remarque que le public est de plus en plus large. Cela va des enfants aux personnes âgées, même si la majorité est plutôt jeune. Des gens sont là pour s’amuser et participer, d’autres pour écouter, et ce mélange permet de vivre des concerts originaux, très intéressants.

Encore un article du site Le buzz qui nous propose de poser une question à Renan:

Avez-vous une question pour Renan Luce?
Benoit Bisson


Il vous est déjà arrivé d’écouter une entrevue et de vous dire «Mais pourquoi il ne lui demande pas…» la question que vous avez en tête? Eh bien, qu’à cela ne tienne! Posez votre question à Renan Luce!

Lebuzz.info profitera du retour de Renan Luce au Québec pour présenter son nouvel album Le Clan des Miros en spectacle pour réaliser une entrevue avec lui ce vendredi, 19 février. Alors nous vous donnons la chance de lui poser LA question qui vous tente. Vous voulez savoir ce qui a inspiré telle ou telle chanson, vous vous demandez qui est La fille de la bande? Existe-t-elle vraiment? Ou, peut-être que c’est son repas favori qui vous chicote… Eh bien, nous vous donnons jusqu’au matin de l’entrevue pour poser vos questions dans la section commentaire.

Vendredi matin, nous choisirons UNE question parmi toutes celles qui auront été soumises et nous la poserons à Renan, et pour vous remercier de votre esprit inquisiteur et de votre inspiration, nous ferons parvenir à la personne ayant soumis la question sélectionnée le dernier album de Renan Luce, Le clan des Miros, autographié.

Évidemment, vous voudrez aussi une réponse, alors gardez l’oeil sur Lebuzz.info pendant le week-end, alors que nous mettrons en ligne l’entrevue vidéo de Renan et une petite surprise auditive. Et si, par un heureux hasard, vous demeurez au Québec (ou que vous êtes de passage!), vous pouvez aussi en profiter pour aller voir son spectacle le 22 février, au Cabaret du Capitole de Québec, à 20 heures. Pour ceux et celles qui sont à Montréal, ça se passera les 24 et 25 février, à La Tulipe, aussi à 20 heures.

Alors, à vos claviers, et soumettez-nous vos questions. Assurez-vous bien d’inscrire une adresse courriel valide pour que nous puissions vous contacter si votre question est choisie afin d’obtenir votre adresse postale pour vous faire parvenir votre CD autographié!



Source

Je sais pas si vous avez lu la question qu'une certaine Karine pose à la suite de l'article, mais...

That is the question!
Bon c'est ptet pas la peine d'embêter Renan avec ce genre de question!

Eh, les filles, ce mot n'existe peut-être pas en Québécois !

Oui mais enfin il suffit de le taper dans Google quoi ! Moi je comprends pas un mot je vais le chercher dans le dico, je vais pas allez demander à Renan^^

Renan aux Jeux olympiques

Un commentaire de Lucie Vallée

2 mars 2010 (QIM) - En entrée de jeu, l'auteur-compositeur-interprète Renan Luce confia à l'auditoire, en ce lundi 22 février 2010, qu'il était venu outre Atlantique pour deux raisons: chanter au Québec et participer aux Olympiques. Il nous a donc présenté son équipe de bobsleigh à quatre avec remplaçant en prime: le guitariste Antoine Dijol.

Simple, sympathique, amusant, il a entamé son spectacle avec la pièce "Ridicule" pour nous donner « des nouvelles de lui... » et a poursuivi avec des jolies chansons et musiques enracinées, avec rythme et émotion, dans son héritage breton qu'il nous a souligné à quelques reprises. Peut-être un peu trop enthousiaste et dur avec les cordes, de ses nombreux changements de guitare, il a créé un running gag et a cultivé les sourires et les rires du public avec ses commentaires facétieux et sa bonhomie.

D'excellents musiciens l'accompagnaient. Outre Antoine déjà mentionné, Manu Feramus était à la batterie et les multi-instrumentistes Guido Zorn et Martin Gamet à la contrebasse, clavier, harmonica, etc. La scénographie et les éclairages étaient réussis et manifestaient une mise en scène de qualité.

Malheureusement, la maîtrise du son n'était pas toujours à la hauteur ce soir-là, dans la belle salle du cabaret du Capitole. Les hauts et des bas de l'univers sonore de la musique de Renan Luce n'étaient pas toujours faciles à suivre, les mots parfois peu audibles nuisaient à la mise en valeur des textes. La difficulté de suivre la diversité des tons et envolées provoquait à certains moments des distorsions désagréables. Cela desservait la qualité des musiciens, mais la belle énergie de Renan Luce et de son équipe leur ont permis de tirer leur épingle du jeu avec un certain succès ou un succès certain....

Article paru sur QIM

Un petit article sur son anniv fêté à Nevers:ici.

Article paru sur www.guido.be

Terriblement discret et foncièrement modeste, Renan Luce n’a pu compter que sur ses qualités de compositeur et d’interprète pour pouvoir s’imposer sur la scène musicale française. Alors que son second opus, le très beau Le clan des miros, cartonne dans toute la francophonie, le chanteur à la dégaine d’adolescent demeure fidèle à lui-même et ne semble nullement attraper la grosse tête.

Pour être honnête, il faut bien avouer que l’ami Renan ne se dévoile pas beaucoup lors de ses interviews, laissant souvent l’impression que tout allait de soi et que l’écriture de compositions aussi réussies que La lettre ou La fille de la bande n’était que le fruit d’un hasard… Peu importe, notre gaillard a un talent fou et apporte une bouffée d’air frais dans le paysage musical…

«Je n’ai pas vraiment de recette pour l’écriture de chansons. Je pars parfois d’une image… Ou d’une phrase. Ou parfois d’une mélodie. Et ensuite, je me laisse emporter par mon imagination. Il est vrai que j’observe beaucoup. Même si mes chansons partent d’un point de vue imaginaire, mon sens de l’observation pour de simples détails débouche souvent sur des idées de chansons. Mes textes ne sont pas autobiographiques, mais ils sont néanmoins le résultat de rencontres, de lieux où je me suis rendu et qui m’ont marqué...»

Le petit Nicolas

La touche Renan Luce ? Des anecdotes abracadabrantes et ordinaires à la fois, des coups d’œil délirants sur la vie de tous les jours et des personnages résolument hors normes… Si ce sentimental pudique dévoile ses confidences dans des chansons aux ambiances de films qu’on imagine volontiers en noir et blanc, le thème de l’enfance est plus que jamais son terrain de prédilection, à l’image de titres tels que La Rue de l'Oiseau-Lyre ou le tube On n’est pas à une bêtise près…

«Je n’ai pas hésité lorsque l’on m’a proposé de composer un titre pour le film. J’ai beaucoup lu Le petit Nicolas lorsque j’étais enfant et je n’ai eu aucune difficulté à trouver l’inspiration pour les textes. Au lieu de relire les bouquins, j’ai réfléchi à mes propres souvenirs d’enfance. J'étais un peu turbulent et très rêveur. Je passais beaucoup de temps dehors avec mon vélo et mes copains. C’est mon enfance insouciante qui m’a servi d’inspiration pour ce titre, certainement l’un de ceux pour lesquels l’écriture a le plus coulé de source.»

Ecrites et composées pendant sa tournée, les chansons du nouvel album ne marquent pas un bouleversement majeur quant à sa manière de travailler.

«J’ai écrit les chansons les unes après les autres sans penser à tout bouleverser. Je voulais un album plus chaleureux avec un son plus riche. Je me suis donné un peu plus de temps pour le travail en studio, afin de pouvoir atteindre cet objectif. Mais, pour le reste, les musiciens qui jouent sur l’album sont ceux qui m’ont été fidèles durant les trois dernières années. Et, sans surprise, ils m’accompagneront sur scène durant la tournée à venir…»

Timide? Non, plutôt discret et un peu solitaire

«Même si je dédie une chanson de l’album aux "timides anonymes", je pense ne plus être timide aujourd’hui. C’est vrai que je suis quelqu’un de discret et d’un peu solitaire, mais j’aime rencontrer des gens. Jouer dans des grandes salles ne me cause aucun problème. Et puis, je suis entouré par toute une équipe en qui j’ai une confiance quasi aveugle.»

Il faut dire que Renan a derrière lui une solide expérience scénique puisqu’il a commencé à écumer les salles de concert il y a une dizaine d’années et que sa dernière tournée comptait plus de 200 dates étalées sur près de deux ans. Le parcours du combattant avant d’enfin pouvoir goûter à un succès mérité?

«Ce serait mentir que de dire que j’en ai bavé avant d’avoir pu enregistrer Repenti, le premier album. J’ai commencé à écrire mes premières chansons lorsque j’avais 17 ans. Mais avant cela, je me suis fait la main sur des titres des Beatles, Brassens, Nougaro, Brel, Louise Attaque ou Noir Désir. Après mes études de commerce que j’ai suivies à Toulouse, j’ai gagné Paris où je me suis produit pendant plusieurs mois dans un petit théâtre tout en travaillant pour un producteur de concerts. C’est ainsi que j’ai été découvert et que tout a commencé.»

Renan Luce – Le clan des Miros (Universal) ***

Vous avez fredonné La lettre et Les voisinesetaimé Repenti, le premier album de Renan Luce? Alors, vous adorerez Le clan des Miros, déjà le disque de la consécration pour celui qui a reçu la reconnaissance de ses pairs aux Victoires de la Musique de l’année dernière. Si vous fréquentez les salles obscures, vous y découvrirez On n’est pas à une bêtise près qui accompagne le générique du film Le petit Nicolas. Mais, Le clan des miros abrite surtout une douzaine de chansons spontanées aux arrangements dépouillés qui privilégient les instruments traditionnels. Si La fille de la bande passe en boucle sur les ondes, d’autres ne tarderont pas à prendre le relais. Un bel objet!

Renan Luce se produira à Forest National le 23 avril.

Vu dans la voix du nord
Renan en concert ce soir à Caudry (59)

Avec sa tête de chaton mal réveillé, Renan Luce ne revendique qu'une seule chose : être un type normal. À travers anecdotes et personnages, il aime raconter le quotidien dans ses chansons. Et son concert de ce soir affiche complet.

Renan Luce chante ses tableaux d'un ton léger, avec une sorte d'insouciance enfantine. Et toujours, il aspire à la simplicité. Il imagine un cocktail de petits mondes où il déploie, en deux accords et trois bouts rimés, des ambiances intimes. Le gentil voyeur qui mate sa voisine, le mafioso en bout de course et l'erreur du tri postal sont sur de nombreuses playlists... Ce concert sera l'occasion d'entendre La Lettre ou encore Mes racines, extraits de son premier album, mais surtout de découvrir son nouvel opus, Le clan des Miros.

Certains enthousiastes parlent de lui comme du nouveau Brassens. Sans aller jusqu'à lui apposer cette étiquette, les deux hommes ont en commun cet humour qui fait grincer les dents, qui donne envie de rire et de pleurer en même temps.

J'adore "avec sa tête de chaton mal réveillé", je trouve que ça lui va très bien !

Yesss, je suis pas la seule à lui voir une bouille de chaton !

Lol aucun journaliste n'avait encore osé la faire celle là !

Ça me rassure, c'est signe que je ne suis pas totalement folle ^^

Oooooooh, il est trop choupinou !

Vu dans Les dernières nouvelles d'Alasce (DNA)
Article paru dans l'édition du Jeudi 11 Mars 2010

Saverne/Sarreguemines : Concert de Renan Luce : Sur le chemin de la gloire

Une salle pleine à craquer. Un concert de qualité. Une belle soirée qui restera dans les mémoires du public et de l'artiste, qui se produit volontiers en province et a «bien aimé».
Ce n'était peut-être pas le concert majeur de la saison culturelle, mais en tout cas, c'est celui qui a suscité le plus d'engouement. Tous les billets étaient vendus des semaines avant la date. Plus une place dans la salle où se côtoyaient toutes les générations. Des seniors qui apprécient les chansons à texte aux jeunes écoliers -l'effet du Petit Nicolas- en passant par tous ceux qui apprécient le haut du panier en matière de variétés ou de chanson française teintée de folk. Entouré de ses complices ...
Jean-Luc Will

Pour lire l'article complet (il faut s'abonner et payer) : accédez aux archives de dna.fr, C'EST ICI.

Vu dans le jdc.fr (journal de Nevers)

vendredi 5 mars 2010 - 15:58
Renan Luce fête ses 30 ans au quai 25

Renan Luce a fait un tabac à la Maison de la Culture de Nevers, jeudi soir, à l'occasion de son concert. Applaudi par une salle conquise, le jeune chanteur gardera également un bon souvenir de son passage dans la cité ducale, le jour de son trentième anniversaire. Minuit passé, il a en effet pris le temps de boire quelques verres, au quai 25, tout près de la MCNN, en compagnie de ses musiciens. L'occasion pour les noctambules de prendre quelques clichés à ses côtés, comme ici avec le patron du bar, Claude Benamosi.

Merci pour tous ces articles !

J'adore "la bouille de chat"

Après son passage à Hazebrouck, un article de la voix du Nord:

Salle comble pour Renan Luce, qui a délivré sa « Lettre » juste à temps !
dimanche 14.03.2010, 05:05 - La Voix du Nord


Tout lui sourit. Des albums qui se vendent bien, un mariage l'an dernier avec Lolita Séchan, la fille de Renaud, ...

et des concerts en pagaille qui trouvent leur public. À Caudry la veille, Renan Luce poursuivait son escale dans la région, avec un arrêt à Hazebrouck jeudi soir, sur l'« invitation », du centre André-Malraux. Celui-ci n'a eu aucune difficulté à remplir l'espace Flandre... Le concert affichait complet plusieurs semaines avant le jour J : mille cent places parties rapidement, plus vite que pour Stéphane Guillon (si l'on nous autorise la comparaison).
Veste noire, jean's et baskets en toile... simple et parfaitement décontracté, Renan Luce est arrivé sur scène avec ses quatre musiciens après la prestation solo de Benoît Dorémus, en première partie. Quelques pas de danse au moment de fouler les planches de l'espace Flandre, quelques mots à l'adresse du public... Sous ses allures d'adolescent, il sait y faire. Joue la séduction. Un problème technique après le troisième morceau, l'artiste gère, plaisante. « Heureusement qu'on a un bon système d'ASSEDIC ! » Le public suit. Se lève à l'invitation du chanteur quand il évoque ses voisins, voisines... Répète le geste à chaque refrain connu. Aux airs entraînants succèdent des morceaux plus languissants.
Place, en deuxième partie, à une période plus acoustique. L'artiste s'assoit, le public aussi. Les fans, aux premiers rangs, ne s'arrêtent pas de fredonner, aucune syllabe ne leur échappe. Le rythme devient plus lent, La Lettre n'est toujours pas passée.
Il faudra que le public rappelle l'artiste sur scène pour qu'il la lui délivre enfin. Avec Laisse tomber les filles , repris à France Gall et Serge Gainsbourg, le Breton réchauffe la salle une dernière fois.
Il n'en a pas encore tout à fait terminé avec Hazebrouck. Les inconditionnelles du premier rang ne veulent pas le laisser partir. Renan Luce se lance dans une reprise des Beatles pour le deuxième rappel. Cette fois le dernier. • A. V.

Source

Merci pour l'article

Un autre article sur Renan:

Renan Luce au théâtre : le charme en toute simplicité
lundi 15.03.2010, 05:03 - La Voix du Nord

Mercredi soir au théâtre de Caudry, Renan Luce n'a pas déçu son public : avec son sens du pathétique, il n'oublie jamais de mettre une touche d'espoir dans ses chansons tendres. ...

Le tout avec beaucoup de sincérité et d'humilité.

Les nombreux fans du jeune chanteur avaient hâte de le voir prendre place sur la scène du théâtre, certains même commençaient à s'impatienter sur le coup de 20 h 45. Mais il leur a fallu « tenir » encore près d'une heure avant que la vedette de la soirée débute son concert. Une première partie était en effet au programmen et celle-ci leur a permis de découvrir un autre beau talent de la chanson française à textes.

Armé de sa seule guitare, Benoît Dorémus a offert de très jolis textes, portés par une sacrée énergie, un charisme et un naturel ravageurs. Ce jeune talent, qui accompagne Renan Luce tout au long de sa tournée, chante parce qu'il a des choses à dire. Et ses chansons pleines d'innocence et de gravité, de réalisme et de poésie ont fait mouche.

De quoi mettre le public dans les meilleures dispositions pour accueillir Renan Luce, qui ne s'est pas présenté seul. Pour transposer son imaginaire sur scène, il a fait appel à quatre musiciens, un guitariste, un batteur et deux multi-instrumentistes. De quoi assurer aussi le spectacle. Et quel spectacle ! Un régal pour les yeux comme pour les oreilles. Un spectacle vivant, tant il s'est passé de choses, entre moments très intimistes et d'autres plus énergiques. Une soirée faite de tableaux et d'ambiances. L'habillage musical, à la fois limpide et sophistiqué, a en effet été rehaussé par le décor pour le moins original : un rideau lamé sur lequel sont apparus, le temps de certaines chansons, animations et idéogrammes. Ses chansons : autant de saynètes, empreintes d'une douce nostalgie, d'une délicate mélancolie, dessinées par une voix qui a l'étrange pouvoir de panser les plaies à mesure qu'elle les ouvre... Cela n'empêche pas Renan Luce de savoir enflammer son public en tournant les pages résolument festives de son répertoire. Lui qui a commencé à donner des concerts à l'âge de 17 ans maîtrise désormais tout à fait l'art de la scène. Ses musiciens aussi, qui ont assuré, avec talent et bonne humeur, une bonne partie du spectacle. Une soirée entre amis avec un Renan Luce très à l'aise dans son jean et ses baskets, et un public conquis dès les premières notes, qui ne s'est pas fait prier pour se lever et chanter avec lui. Simple et généreux à la fois, il est bien évidemment revenu sur scène au terme d'une heure trente de concert. Sûr que la fête n'aurait pas été complète sans M. Marcel ! Le public comblé (femmes à lunettes comprises), a alors quitté à regret le petit cirque de Renan Luce mais est sorti du théâtre la tête dans les étoiles... • J. P.-L. (CLP)

Source

Merci pour l'article, Renan sillonne la France et laisse derrière lui plein de gens heureux et conquis. Bravo.