Renan Luce : Le Forum
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Message par Janis Lun 10 Fév - 21:51

Un article trouvé par Marie67 (merci!):

Renan Luce : Le chanteur dévoile le clip d’un nouveau morceau «Appelle quand tu te réveilles»

Articles internet Février-Mars-Avril 2014 Rean-clip-2_leader
Après trois ans d’absence, le trouvère de la chanson française revient avec un titre inspiré et touchant dont le clip est aujourd’hui disponible. Et donne à voir un Renan Luce au milieu d’un Paris en papier.

Les plus chanceux avaient pu écouter un extrait de Appelle moi quand tu te réveilles en avant-première, il y a une semaine. Pour cela ils avaient du téléphoner au 06 37 14 34 13, le (faux) numéro de portable de Renan Luce, rendu publique sur Facebook. Un excellent coup de com’ de la part du chanteur, afin de promouvoir son prochain album, D’une tonne à un tout petit poids, qui sera dans les bacs le 7 avril 2014. Un opus fruit de sa collaboration avec Peter Von Poehl, qui a déjà travaillé avec des artistes comme Alain Chamfort, Lio ou Vincent Delerm.

A présent, ce n’est plus la mélodie mais bien le clip vidéo qui va avec que nous propose de découvrir le gendre de Renaud – Renan Luce est marié à sa fille, l’écrivaine Lolita Séchan, avec qui il a une fille, Héloïse, née en 2011. Ces deux poètes des temps modernes s’associeront d’ailleurs sur l’album de reprises de ce dernier.

Dans la veine des Voisines et de La Lettre, Renan Luce reprend le thème de l’amour avec humour, mais également avec une pointe de nostalgie puisqu’il s’agit là de raconter, sans jamais dramatiser, l’errance d’un homme largué à travers les rues et les quartiers de la capitale. En effet, ce nouveau clip, réalisé par Laurent Seroussi, a pour décor la ville lumière, dont les lieux emblématiques (les écluses, les immeubles haussmanniens, les parcs, le métro aérien, le Pont Alexandre III, la Place de la Concorde et même la Tour Montparnasse) sont recréés à l’identique. Une superbe maquette en papier, aux couleurs douces comme une aquarelle, qui rajoutent à l’ambiance surannée du paysage dans lequel Renan Luce déambule sur un tapis roulant.

Un avant-goût très prometteur qui prouve que le nommé aux Victoires de la musique 2009 dans la catégorie «chanson de l’année» pour Repenti n’a rien perdu de son talent. Un retour en majesté qui prête à penser que le stylo de Renan, à la plume affutée, est loin d’avoir livré tous ses pleins et ses déliés lyriques.  

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Dernière édition par Janis le Mar 8 Avr - 9:33, édité 2 fois
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Message par Janis Jeu 20 Mar - 19:38

Je vous invite a aller sur le site de Virgin Radio pour voir quelques photos prises pendant le concert du lancement de la Virgin Radio TV au Bataclan ICI. Vidéos à venir!
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Message par Janis Mar 8 Avr - 9:32

Renan Luce sort un album apaisé



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On l’avait un peu perdu de vue. Mais Renan Luce est de retour avec 10 chansons plutôt apaisées, avec de nombreuses ballades.

Quatre ans après Le Clan des Miros, Renan Luce revient avec D’une tonne à un tout petit poids…, album de dix chansons qui se distingue par son côté apaisant (et apaisé). Un disque co-réalisé avec Peter Von Poehl, connu pour ses collaborations avec Alain Chamfort ou Vincent Delerm. Voici une petite revue des titres qu’il contient.


Voyager. Chanson douce – c’est étonnant pour débuter un album – qui raconte le voyage d’un couple, lui près du hublot, elle dans une robe à fleurs qui sonne sous un détecteur. Renan Luce l’explique: avant d’écrire son album, il est parti en croisière sur le Mississippi avec son épouse Lolita (la fille de Renaud) et leur fille Héloïse. «Cela m’a complètement libéré l’esprit», dit-il à nos confrères de Moustique.

La boîte. Chanson dans la veine de La lettre parue sur son premier album repenti (2006). Musique sautillante et histoire d’une boîte confiée par un ami. Frustration: à la fin, on ne sait toujours pas ce qu’elle contient.

Appelle quand tu te réveilles. Le premier single, sorti en février dernier. Cela parle d’un amoureux qui demande à sa fiancée de l’appeler quand elle se réveille. C’est en même temps un hommage à Paris dans le clip, avec aussi une allusion à Il est 5 h, Paris s’éveille de Dutronc dans les paroles. Plaisant, mais sans plus.

J’habitais là. Retour à une ballade sur un homme âgé qui vient revoir son ancienne maison à l’improviste et qui ne reconnaît plus rien. Une jolie histoire nostalgique, bien écrite.

Au téléphone avec maman. Titre qui sent le vécu et qui parle de la relation fusionnelle mère-fils, qui est un peu infantilisante alors que l’on est adulte depuis longtemps.

Réponse à tout. Texte qui parle des réponses que les papas doivent trouver aux questions de leurs enfants. «J’ai pas réponse à tout. T’es pas née dans les choux. Y a pas eu de cigognes. Y’a des chagrins qui cognent.» De nouveau une ballade.

Amoureux d’une flic.«Est-ce que l’on peut mettre de la musique sur la vie d’un flic?», se demandait Renaud en conclusion de La ballade de Willy Brouillard. Oui, répond Renan, et on peut même tomber amoureux d’une flic. C’est la chanson qui a sans doute le plus «la patte» Séchan, même s’il n’y est pour rien. On verrait donc bien Renaud la chanter.

Damoclès. La, c’est l’accompagnement qui fait penser au Renaud des débuts. Le chanteur y fait la liste de tous les vœux qu’il compte réaliser, «avant que la mort n’jette son ombre». Une mort qu’il ne souhaite pas voir trop vite, d’ailleurs: «Damoclès, range-moi donc cette épée. Tu vas t’blesser ou perdre une main.»

Les secrets chuchotés. Nouvelle ballade dans laquelle le chanteur breton a puisé le titre de son album: «Aussi lourds soient-ils, profondément enfouis. Les secrets volatils, en tombant à l’ouïe. Passent d’une tonne, à un tout petit poids. de celui qui le donne, à celui qui le reçoit.»

Courage. Encore une ballade pour terminer. Lettre écrite à «courage» qui a fait plutôt place à «prudence». Seule chanson où il évoque un brin l’actu en faisant référence aux révolutions arabes: «Vois, j’applaudis. Ceux-là qui s’croyaient maudits et qui à mon âge ont du courage.»

Marc UYTTERHAEGHE
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Dernière édition par Janis le Jeu 10 Avr - 22:10, édité 1 fois
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Message par Janis Mar 8 Avr - 9:43

Renan Luce. "Une photo de mon monde"

Huit ans après « Repenti », le Morlaisien Renan Luce sort aujourd'hui chez Barclay son troisième album, "D'une tonne à un tout petit poids" (Barclay), savoureux mélange de fables loufoques et d'instantanés sentimentaux.

Entre « Le Clan des miros » et votre nouvel album, cinq ans se sont écoulés. Pourquoi la gestation a-t-elle été si longue ?

Le dernier album a été suivi d'une longue tournée, d'un an et demi. Ensuite, j'ai attendu un bébé, il y a eu la construction de mon studio à Saint-Jean-du-Doigt. Toute une série de petits et grands événements qui ont fait que je n'ai pas vu le temps passer. Lorsque j'ai décidé de me remettre à écrire, il a fallu réamorcer la pompe, et surtout vivre des choses. Parce que c'est dans la vraie vie que je puise mon inspiration. Je suis comme une éponge, j'engrange ce qui deviendra la matière de mes chansons.
On le constate encore, l'imaginaire tient aussi une belle place dans vos chansons !
J'aime bien confronter l'imaginaire à la réalité, tordre un petit peu les deux et y introduire une part de loufoque, de cocasse.

« D'une tonne à un tout petit poids » est-il un disque fait en Trégor ?

Oui. Que ce soit dans l'écriture, la composition ou l'enregistrement, il a été conçu à 90 % à Saint-Jean-du-Doigt. Je me suis organisé pour y aller aussi souvent que possible. C'est un endroit rassurant, connu depuis l'enfance et où je me sens bien.

Quelle est la part de Peter Von Poehl dans votre album ?

Il l'a réalisé avec moi. Comme il passait ses vacances à Locquirec l'été dernier, il a pu venir facilement à la maison. J'avais déjà maquetté pas mal de morceaux, mais j'avais besoin d'une oreille extérieure. Il s'est trouvé que Peter et moi possédons une même manière de faire, très intuitive. Prendre une guitare, une basse, et rechercher des idées autour de ce que j'avais écrit. Assez vite, on a appelé un batteur, un bassiste et un ingénieur du son. Nos maquettes de travail se sont transformées en session quasi définitive. L'enregistrement a eu lieu en septembre.

L'album est court : 37 minutes, dix chansons aux climats pop, folk avec un peu de bossa, de bluegrass... Les mots portaient en eux-mêmes leur propre musique ?

Avant de retrouver l'écriture, j'ai commencé par composer pas mal de bouts de mélodie. Je recherchais ensuite un thème qui collait.

Sans savoir toujours jusqu'où il allait vous mener ?

C'est quelque chose que j'aime bien. Je pressens qu'il y a matière à chanson, sans savoir précisément où tout cela va me conduire. Les rimes sont importantes : elles ont un rôle de pancartes et peuvent m'entraîner ailleurs. Alors, je fais des concessions avec mon propos de départ en cherchant le bon dosage.

Vos nouvelles chansons sont un mélange d'instantanés et de fables...

Il y a effectivement des chansons plus contées, d'autres qui sont de petites photos de ce que je suis ou des sentiments qui me traversent. J'ai composé l'album sans fil rouge. Mais les choses se construisent au fur et à mesure si bien qu'à la fin, j'ai l'impression d'avoir fait le tour de qui je suis à ce moment-là. 37 minutes de musique, c'est assez court. Cela permet de tout écouter d'un coup et d'avoir ainsi cette photo de mon monde à moi et peut-être, j'espère, de se retrouver dans ces chansons.

Propos recueillis par Frédéric Jambon
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Renan Luce. L'album « D'une tonne à un tout petit poids » chanson par chanson

Renan Luce nous livre son commentaire sur la pochette et chacune des chansons de son troisième album,  « D'une tonne à un tout petit poids » (Barclay), disponible depuis le 7 avril 2014.

Visuel
« L'idée de cette espèce de tourbillon était de procéder à une sorte de '' mise en réalité '' de mon imaginaire, en montrant ce qui a fait l'essence même des chansons. Les petits objets qu'on voit m'appartiennent. »

Voyager
« J'étais content qu'elle ouvre l'album, parce que cette chanson m'a servi de déclic dans l'écriture. Le voyage qui l'a inspirée m'a été salutaire à un moment où je me posais trop de questions sur l'album. J'aime l'état d'esprit du voyage : on met un peu sa vie de côté pour entrer dans une bulle un peu irréelle, où même ne rien faire devient exotique. J'ai réalisé au retour que ça ne servait à rien d'imaginer trop de choses autour du disque, que la bonne démarche était finalement de procéder au coup par coup, en me servant de ce que je vis : je fais un voyage, j'en fais une chanson, et voilà. J'ai continué comme ça pour la suite de l'album. »
« Le voyage en question était à destination du Mississippi, et pas du Brésil comme les couleurs latines et bossa de la chanson pourraient le laisser penser. »
« Les sonneries qui se déclenchent en passant sous le portique à l'aéroport, rapportées dans la chanson, sont un grand classique, ça m'arrive tout le temps. Ce sont ces petites choses anodines qui nous placent tout de suite dans l'humeur très particulière du voyage, où même la lenteur peut prendre une tournure exaltante. »

La boîte
« Mon point de départ était d'écrire une chanson sur l'amitié. Je me suis posé la question : qu'est-ce qu'on peut faire par amitié ? Et ça a débouché sur cette petite intrigue-là. Elle donne une histoire assez fantaisiste, un peu décalée. A la fin, je dois conserver le secret de ce que contenait la boîte, par amitié ! »

Appelle quand tu te réveilles
« Le ''coup marketing'' est parti d'un truc tout bête. On se demandait comment présenter la chanson d'une façon originale. L'idée a été de faire un petit clin d'oeil aux gens qui me suivent sur Facebook, en leur donnant un numéro de téléphone à appeler pour découvrir la chanson. Mais les réseaux sociaux étant ce qu'ils sont, tout est parti très vite ! J'ai passé trois jours avec ce téléphone qui n'arrêtait pas de sonner. De temps en temps, je décrochais. C'était interactif et rigolo ! Quelquefois, on n'avait rien à se dire, d'autres, on parlait tout simplement en se donnant des nouvelles, ce qui était agréable. »
« La chanson raconte une balade dans Paris. Il y a cette dimension de nostalgie amoureuse, on sent que quelque chose est en train de mourir et que je pars à la reconquête de tout ça. Ça me donne l'occasion de marcher, ce que j'aime bien faire, en voyant les souvenirs réapparaître. »

J'habitais là
« Aller frapper à la porte de la maison de mon enfance, à Plourin-lès-Morlaix, est un fantasme que j'ai toujours. Je passe parfois devant elle, avec l'impression qu'elle n'a pas trop changé. Mais je n'ai pas encore osé... Il faudra que je le fasse un jour ! »
« J'ai écrit cette chanson d'un ancien habitant, qui revient bien des années plus tard, à un moment où je venais d'emménager à Paris, dans une vieille demeure. On essaie toujours de sentir ce qui a pu s'y passer avant, une espèce d'impression un peu fantômatique. »
« Je suis aussi fasciné par la capacité du cerveau à enfouir des souvenirs de la petite enfance... jusqu'au moment où un déclic suffit pour tout revienne, limpide. »

Au téléphone avec Maman
« Oui, c'est typiquement du vécu, même si j'ai forcé le trait des personnages. C'est amusant de caricaturer, de sortir un côté plus loufoque. C'est une chanson sur les petits mensonges de protection, destinés à se rassurer mutuellement. »

Réponse à tout
« Ma fille a deux ans et demi. La discussion qui commence à naître avec un petit enfant découvrant le langage offre vraiment un bel échange. C'est une chanson sur un papa confronté aux nombreux ''pourquoi'' de sa petite fille. J'essaie tant bien que mal de lui expliquer les choses. Je lui parle de la mélancolie qui peut nous traverser, en lui disant que c'est un sentiment que j'aime bien. Ce n'est pas de la tristesse, mais quelque chose d'un peu cotonneux, où l'on se sent bien, un ennui assez agréable. Alors je lui dis :  si un jour tu éprouves de la mélancolie, ne t'inquiète pas, cela fait le sel de la vie. »

Amoureux d'une flic
« L'idée qui m'amuse est la situation cocasse dans laquelle se retrouve un mec, tombé amoureux d'une fille sans l'avoir choisi, et qui est bien embêté lorsqu'il faut l'annoncer à son père, lequel a eu plutôt des démêlés avec le corps de la police. Ça devient loufoque, même si la fable finit cruellement. »
« L'envie est aussi de parler de la relation avec le père. »

Damoclès
« Le propos est effectivement de faire une chanson gaie sur la mort, en lui adressant un petit pied de nez. C'est aussi l'occasion de dresser une liste de ce que j'ai envie de faire avant que tout ne se termine. L'idée de personnaliser Damoclès me plaisait. Je voulais faire comme si le personnage était réel et lui balancer : on a compris, mais fais gaffe, range ton épée, tu vas te blesser ! »
« Comme ''Au téléphone avec Maman'', c'est une chanson hyper énergique qu'on a hâte de jouer sur scène ! »

Les secrets chuchotés
« On retrouve le titre de l'album à l'intérieur de cette chanson. Elle parle de la confiance mutuelle si précieuse qu'on peut avoir dans un couple. C'est bien agréable d'être le réceptacle des confidences de la personne qu'on aime, même si c'est aussi une responsabilité. »
« Je trouvais le sujet poétique : essayer de donner un peu de corps au chuchotis. Comme si, par magie, du souffle d'une bouche à une oreille, on pouvait atteindre une connivence totale.»

Courage
« C'est la première chanson que j'ai écrite pour cet album. Elle parle du courage au quotidien : redresser la tête, ne pas trop s'enfermer dans son petit monde intérieur, s'ouvrir. Et reconnaître que, s'il faut développer ce courage du quotidien, il n'est rien, comparé à celui dont d'autres font preuve. Avec l'exemple du Printemps arabe. Une amie tunisienne, qui faisait des aller-retour entre Paris et son pays, m'a raconté ce qu'elle vivait, entre folle exaltation et inquiétude. C'était noble et beau. »

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Message par Janis Mar 8 Avr - 9:47

Renan Luce raconte sa Bretagne


Né à Morlaix (29), Renan Luce est Breton. Et ça s'entend. Il prend plaisir à évoquer, avec nous, ses souvenirs de la région.

Renan, vous êtes plutôt Alan Stivell ou Miossec ?

De cœur, Christophe Miossec. Son premier album était vraiment une grosse claque, et après je l'ai vu pas mal de fois sur scène quand j'avais autour de 17 ans. Pour nous, c'était puissant, nouveau, rugueux... Ça a été un beau choc, cette découverte !

Vous êtes morlaisien, donc plutôt Léon ou Trégor ?

C'est de Carantec qu'est la famille du côté de mon père. On y allait souvent, le dimanche. Je me souviens de la balade sur le chemin des douaniers à Carantec, mais il se trouve que maintenant je suis davantage Trégor. Ce sont des histoires d'amitié avec des Trégorrois qui m'ont donné l'envie d'être là-bas, donc je traîne plus de côté de Saint-Jean-du-Doigt. Et puis, on a une très belle vue du Léon depuis Le Trégor...

Morlaix toujours, vous êtes plutôt Thomas Fersen ou Brigitte Fontaine ?

C'est difficile de choisir... Tous les deux ont un petit peu cette folie poétique... Après, je suis un grand fan de Thomas Fersen et il fait partie des personnes qui m'ont donné envie de faire ce métier. Il m'a aussi beaucoup inspiré. Ces concerts valent vraiment le coup.

Niveau foot, vous êtes plutôt Guingamp, plutôt Brest, ou plutôt rien du tout ?

J'ai beaucoup cru en Brest... J'étais à fond quand ils sont montés en Ligue 1. Malheureusement, ça n'a pas duré, mais je les soutiens encore. J'ai une petite affection particulière pour Brest.

Quel est votre plus grand souvenir de concert en Bretagne ?

Je me souviens d'un concert de Miossec à Coatélan (près de Morlaix, ndlr), qui faisait et qui fait toujours des concerts magiques. J'étais au premier rang et je me suis pris dans le nez un pied de micro qu'il avait lancé négligemment dans le public. Je me souviens aussi d'une carte blanche à Yann Tiersen organisée par France Inter à Rennes. J'avais 17 ans et ça avait été une belle claque.

En Bretagne, un bon endroit pour camper ?

Bonne question... Je dirais n'importe où sur la touristique qui va de Locquirec à Saint-Jean-du-Doigt. C'est un endroit assez magique, que j'aime beaucoup.

Un album sur la Bretagne, comme l'a fait Nolwenn Leroy, c'est envisageable ?

Non, car je n'ai pas du tout cette culture, contrairement à elle, de la musique bretonne traditionnelle. C'est quelque chose qui n'est pas ancré donc mon ADN donc je le ferais certainement mal. Et puis, ça a déjà été fait...

Un groupe Facebook « Tu es de Morlaix si... » vient d'être créé et cartonne actuellement. Un mot pour ses membres ?


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Message par Janis Mar 8 Avr - 9:51

Renan Luce : «Je me suis résolu à ne plus m’arrêter d’écrire»


Quatre ans après « Le Clan des miros », Renan Luce a sorti lundi son troisième album intitulé « D’une tonne à un tout petit poids. » Plus serein, le chanteur s’est inspiré de tranches de vie pour aborder ses thèmes de prédilection : l’amour, l’amitié, les rencontres… Il sera en concert jeudi à Lille.

« Je me suis résolu à ne plus m’arrêter d’écrire. J’avais tendance à faire un album, partir en tournée et ne plus écrire pendant deux ans mais je n’ai pas envie de mettre quatre ans à chaque fois pour faire un album, ça me manque trop », concède d’emblée Renan Luce.

L’artiste révélé, notamment, par le single La Lettre en 2006 assure, pourtant, « ne pas avoir vu le temps passer ». « Il y a eu une longue tournée d’un an et demi, je suis devenu papa, j’ai passé du temps avec ma famille tout en installant mon studio en Bretagne », confie-t-il. Un lieu bien à lui dans lequel il a pu enregistrer ce nouvel album qui ne devrait pas surprendre ses fans : « C’est un album qui me décrit bien, on y retrouve les thèmes qui me sont chers comme l’amitié, l’amour, les rencontres mais aussi ce goût de l’écriture, le travail des rimes… Je m’épanouis dans ce travail un peu poétique, ciselé, où rien n’est laissé au hasard, poursuit-il. Pour les musiques, en revanche, je voulais que ce soit assez instinctif avec les mélodies les plus riches possibles. Le fait d’enregistrer dans les conditions du live dans mon propre studio, un endroit dans lequel j’étais déjà immergé, participait à cette envie de réaliser quelque chose d’assez vrai. »

S’il doutait de l’attente de son public, Renan Luce a été servi. Le petit coup de communication sur la chanson Appelle quand tu te réveilles s’est transformé en buzz. « C’était, au départ, un clin d’œil qui s’adressait à la base fan sur Facebook, et ça s’est étendu, explique-t-il. J’avais laissé mon numéro de portable, j’ai reçu beaucoup de coups de fil, plus de 4 000 en trois jours. Ça sonnait toute la journée et je décrochais à l’envie. C’était sympa de pouvoir parler aux gens, qui étaient assez surpris de m’avoir. Et quand je ne répondais pas, ils tombaient sur la musique du titre. »

Pour écrire cet album, Renan Luce affirme avoir eu besoin de « revenir à une vie plus normale pour avoir des histoires à raconter, des choses à dire. J’avais besoin d’un autre contexte que les concerts et les studios pour engranger les expériences, les sensations, trouver des idées… »

Volontairement, il n’a mis que dix titres sur son album, « J’ai l’impression que ça se tient, j’aime bien quand c’est ramassé. Même si c’est court, il y a quand même un peu de densité, des textes », en concédant un coup de cœur pour la première chanson de l’album, Voyager : « Ça fait écho à des choses importantes pour moi : un voyage en amoureux, des découvertes… »

Les retours ne se feront pas attendre puisque des concerts sont prévus en même temps que la sortie de l’album : « C‘est plaisant de chanter des chansons que les gens n’ont pas encore entendues, s’enthousiasme-t-il. Il y a la découverte, je me retrouve presque plus dans la peau d’un conteur, j’aime bien voir les réactions en direct. Et il y aura les anciens titres pour permettre aux gens de chanter. »

PAR DAVID DELPORTE - REPRO «LA VOIX»
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Message par Janis Mar 8 Avr - 9:54

RENAN LUCE – « D’UNE TONNE À UN TOUT PETIT POIDS »


Chanteur de variété cumulant les succès, gendre de Renaud, Renan Luce à de quoi énerver, surtout si on ajoute à cela son physique d’éternel jeune premier qui fait se pâmer nombre de jeunes filles. Celui que l’on pensait chanteur d’une chanson s’est finalement imposé comme une valeur sûre de la scène variété folk française et nous revient après 3 ans d’absence avec « D’une tonne à un tout petit poids », album baigné de cette pop douce qu’il affectionne.

Connu pour ses titres simples et ses mélodies enlevées, le breton ouvre cette fois-ci son nouvel album sur « Voyager » où l’on distingue un côté aérien à la Voulzy. Légère, accompagnée d’une guitare et d’un clavier très discret, la musique de Renan Luce avance à pas feutré. Cotonneux, vaporeux sans révolutionner le style, il distille quelques arrangements de cuivres apportant ce surplus de mélancolie qui semblait manquer à son univers.

Jouant beaucoup sur son côté « Fleur Bleue », le breton enchaîne les titres doucement folk. À l’image de « J’habitais là », il nous entraîne dans une variété simple sans fioriture. Traînant son bon sens dans des chansons racontant le quotidien dans un écrin d’une douceur extrême, il nous fait doucement dériver dans son univers qui, sous des airs enfantins, cache une véritable sensibilité.

Parfois sautillant sur « La boîte » rappelant brièvement « les Voisines » ou plus discret sur « Appelle quand tu te réveilles », le breton promène sa voix douce dans une suite d’arrangements d’où perle une véritable science de la mélodie. Pourtant ce début d’album ne prend pas, trop linéaire, trop similaire au style qu’il s’est bâtit au fil de ses albums.

Heureusement d’abord doucement sur le très juste « Au téléphone avec maman » (difficile de faire moins rebelle avec un titre pareil), puis plus assumé sur « Réponse à tout », Renan Luce nous délivre des titres à la mélancolie sous jacente en gardant ce regard d’enfant qui ne l’a jamais quitté. Abordant avec finesse des instants du quotidien, il se révèle sur un titre comme « Amoureux d’une flic » drôle et tendre à la fois nous rappelant beaucoup son loubard de beau-père.

Lexicalement en décalage complet avec son époque, Renan Luce tape pourtant dans le mille au travers de titres tour à tour touchants, simples, drôles sans pour autant une seule fois nous prendre de haut. Le breton décrit de son regard d’enfant le monde dans lequel il surnage essayant de faire de son mieux. Chantant simplement le quotidien, il porte en lui ce côté intemporel qui le rend si attachant.

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Message par Janis Jeu 10 Avr - 22:08

"Ma musique, ce ne sera jamais du David Guetta"



Renan Luce est de retour avec l'album "D'une tonne à un tout petit poids", déjà disponible. L'artiste a répondu aux questions de Pure Charts à propos de son break, sa paternité, la politique, l'album de reprises de Renaud et même les télé-crochets.

Articles internet Février-Mars-Avril 2014 Photo_1396883356

Tu reviens quatre ans après ton dernier album. Qu'est-ce que tu as fait pendant ce temps ?
C'est passé assez vite. C'est vrai que d'un point de vue extérieur ça peut paraître assez long, mais déjà il a fallu revenir à une vie un peu plus normale. C'est dans la vraie vie que je puise mes idées, dans mes rencontres, ce que je vis, mes sentiments... C'était important pour moi d'avoir cette phase où je peux faire un peu l'éponge. Je suis devenu papa aussi, donc j'ai passé du temps avec ma fille. J'ai construit un studio d'enregistrement dans ma maison en Bretagne donc c'était un premier point de départ important, d'avoir mon lieu, mon petit laboratoire. J'ai pu prendre mon temps. J'ai aussi passé du temps à juste faire de la musique, avec ma guitare, à chercher des mélodies, à jouer des chansons des autres.

Sans pression, visiblement...
Oui, j'avais besoin de ne pas avoir d'échéance devant moi, de me sentir vraiment libre d'écrire quand les choses viennent.

L'album "D'une tonne à un tout petit poids" commence par le titre "Voyager". Est-ce ça qui t'a occupé aussi ?
Oui, ça a été quelque chose d'important, à un moment où je me remettais beaucoup en questions. Peut-être trop. J'avais besoin de respirer un nouvel air, faire de nouvelles rencontres, être un peu loin de mon quotidien. Après, c'était aussi un voyage musical, parce que c'était le long du Mississippi. C'est quand même les racines de la musique actuelle. J'ai compris un peu plus que la musique c'est surtout de l'instinct. Le principe, c'est d'avoir un minimum de filtres entre sa tête, son coeur, sa voix et son instrument. Quand je suis revenu, je me posais beaucoup moins de questions, et j'écrivais de manière plus fluide.

On aurait pu s'attendre à ce que ce voyage, ce son propre au Mississippi, influence musicalement cet album. Comme le dernier disque de Christophe Maé, clairement influencé par la Nouvelle-Orléans. Et finalement, rien n'a vraiment changé, on y retrouve le style Renan Luce...
Oui, car il y a des choses que j'aime par-dessus tout, et je n'ai pas l'impression d'avoir fait le tour encore sur une manière de travailler. C'est un style que j'aime bien. Ce n'était pas du tout un voyage pour puiser dans la musique là-bas, mais de revenir un peu changé.

Tu as eu envie de "changer d'air". Est-ce que c'était aussi pour échapper un peu au succès, à la notoriété ?
Oh, je l'ai toujours vécu assez simplement tout ça. Je suis plutôt discret, donc je sais vite me faire oublier, vivre dans mon coin, sans avoir besoin d'aller à l'autre bout du monde pour qu'on me fiche la paix. Je ne suis pas vraiment dans cette dimension-là. C'est juste que j'avais besoin d'un déclic. Parfois, quand on tourne en rond, qu'on ressasse les mêmes questions, le simple fait de partir, ça permet de faire en sorte qu'on ne se pose plus de questions, les choses sont plus simples.

Tu as cette image d'un artiste simple, qui chante des chansons simples, en marge du star system. Ce succès, après "La lettre" ou "Les voisines", ça n'a jamais été difficile à gérer ?
Non, je l'ai toujours bien vécu car je passe beaucoup de temps sur scène. Ça permet de rester concentré sur ce qu'est mon métier : chanter des chansons. J'ai juste vu les scènes devenir de plus en plus grandes. C'est ça qui m'a permis de ne pas me poser ces questions-là.

Quatre ans, c'est long pour un artiste, mais pour le public aussi. Tu n'as pas eu peur qu'il soit passé à autre chose, t'ai remplacé par un petit nouveau ?
J'ai l'impression que d'une certaine manière... Je ne vais pas dire que c'est ce que j'attendais mais c'est bien aussi de se faire oublier, de ne pas être dans une continuité. Peu importe, le moment où l'on revient... Ce que je veux juste, c'est toucher les gens avec mes chansons. Pas surfer sur l'affection qu'ils ont déjà, pour une autre histoire. J'ai envie de convaincre sur les chansons, pas sur ce que je suis.

C'est un discours assez rare à l'heure actuelle, où de plus en plus d'artistes publient un album par an, comme Rihanna, Tal...
L'avenir me dira peut-être que j'ai tort. Déjà, je ne sais pas faire vite. J'ai besoin de prendre mon temps pour avoir des choses à dire. Quand on prend son temps, on est au plus proche de qui on est, car on a le temps de savoir qui on est. Quand on est tout le temps en train de faire son métier, on est moins en connexion avec ses propres envies.

Tu es devenu papa entre le précédent album et celui-ci. On le ressent. Tu évoques souvent la famille ("Au téléphone avec maman", "Réponse à tout"...). Qu'est-ce que ça a changé sur ta façon de composer, d'écrire ?
Il y a deux choses. Déjà, c'est assez agréable comme sentiment, car ça change la vie mais ça ne nous change pas. On reste le même. On a juste plus d'amour à donner et à recevoir. Et, d'un autre côté, on a l'impression de revivre son enfance une deuxième fois, de comprendre nos parents à l'époque... C'est comme une vie en miroir, c'est à la fois déroutant et passionnant. On comprend plein de choses. Donc oui, forcément, ça transparaît par petites touches dans mes chansons.

Est-ce aussi la signification du titre de l'album, "D'une tonne à un tout petit poids" ?
Ah, on peut le voir comme ça aussi ! Mais c'était plus la référence à la confidence. Ça vient du titre "Les secrets chuchotés", qui parle de quand on se confie, on partage un poids, un fardeau. C'est un peu ce que je fais quand j'écris. Et c'est une belle métaphore de l'album. Pendant deux ans, on a plein d'envies, ça nous habite, c'est l'objectif suprême de faire un album. Et au final, ça finit sur un petit objet, tout léger.

Qu'est-ce que cet album a de différent des précédents ?
Je le trouve mélodiquement peut-être un peu plus abouti, plus riche, un peu plus chantant. Même si on retrouve cette base guitare-voix qui m'est chère, il y a des choses un peu plus... développées. Les univers sont peut-être un peu plus larges. J'espère avoir progressé aussi dans les textes, sur les rimes...

Et comment on fait pour se réinventer quand on est un chanteur du quotidien, comme Bénabar aussi ?
Je n'ai pas l'impression d'être un chanteur du quotidien, c'est vrai qu'on me dit souvent ça. Je ne chante pas mon quotidien. Le quotidien, pour moi, c'est un truc qui se répète.

C'est sans doute parce que tu saisis des détails, des instants, comme dans "Au téléphone avec maman"...
En fait, j'essaie d'être le plus précis possible, de m'accrocher aux petites choses qui font que ça paraît réel. Quand j'invente une histoire qui peut paraître quotidienne, j'essaie de torde le quotidien, trouver un petit grain de sable qui vient s'y glisser. Tout à coup, ça devient loufoque ou étrange. En tout cas, ce n'est pas mon quotidien.

Quand on a eu des succès comme "La lettre", est-ce que ça change la manière d'écrire, de composer, pour trouver cette petite étincelle et essayer de faire un tube ?
Le truc c'est que c'est impossible de penser comme ça. (Sourire) J'essaie surtout de ne pas perdre ce que j'aime faire profondément, et ce pourquoi je suis fait. Ça ne sert à rien d'être dans le fantasme de faire quelque chose qui n'est pas soi. J'essaie d'être le plus honnête avec moi-même et les gens.

Et tu penses, qu'à terme, tu pourrais faire évoluer ton style, y glisser quelques notes d'électro par exemple ?
Je ne m'interdis rien. Le fait d'avoir mon studio, ça me permet de tester des choses. Ce qui est marrant avec l'électro, c'est que la frontière est infime entre ce qui l'est et ce qui ne l'est pas. On est tous sur nos ordinateurs, on peut tout séquencer, faire se répéter des parties, même si on part d'éléments acoustiques. Donc je ne m'interdis rien, mais ce ne sera jamais...

Du David Guetta...
Non, je ne pense pas. (Sourire)

Le premier single "Appelle quand tu te réveilles" a fait parler de lui, notamment avec ce SMS que tu as envoyé aux journalistes, puis au public, pour l'annoncer. Comment est venue l'idée ?
Elle est venue tout bêtement en discutant avec mes collègues de chez Barclay. Les gens au réveil trouveront un message avec un extrait de la chanson, ou tomberont sur moi. A la base, c'était destiné aux gens sur Facebook qui me suivent régulièrement. J'avais le téléphone avec moi et je pouvais répondre à l'envie pendant deux jours.

J'ai reçu ce SMS, c'était bien trouvé, mais certains ont pu prendre ça pour de l'intrusion, vu qu'il a été envoyé tard dans la soirée. Tu as eu vent de ces critiques ?
Ah non, pas du tout. Après, c'est le principe même des réseaux sociaux, ça dépasse tout le monde. Je suis désolé les gars si je vous ai empêché de dormir. (Rires) La plupart des gens ont trouvé ça marrant. Je ne pense pas que ça fasse de mal à qui que ce soit.

Tu as joué le jeu avec ce SMS. Ces nouvelles idées marketing, ça t'intéresse toi en tant qu'artiste ?
Pas vraiment... Quand je fais la chanson, je ne pense pas à comment je vais la présenter. Et en même temps, la manière la plus directe, ce sont les réseaux sociaux. Je suis content d'avoir des nouvelles, des ressentis. Les réseaux sociaux, c'est agréable, simple, et, oui, parfois énervant.

J'ai lu que tu avais écrit les chansons des deux premiers albums assez rapidement, en dix minutes parfois. Alors que pour celui-ci tu as eu envie de prendre votre temps. Pourquoi prendre ce risque alors que le succès a été au rendez-vous avec cette méthode ?
En fait, le premier album, tu mets dix ans à l'écrire. C'est vrai que pour le deuxième, c'est allé assez vite, j'ai enchaîné. Cette fois-ci, j'avais envie de sentir que je n'avais aucune échéance devant moi, d'être libre d'essayer des trucs. D'aller par là, et puis non, car ça ne me va pas trop... C'était des essais.

Ce que tu n'as pas pu faire pour le deuxième album...
Oui mais en même temps, je ne me posais pas ces questions-là. Là, j'avais besoin d'une étape de réflexion, et de vivre pour engranger des émotions, des souvenirs...

Tu ne regrettes pas de t'être précipité ?
Non, mais je n'ai pas l'impression d'avoir bâcler le truc. Ça s'est fait comme ça. Je sortais de tournée, j'avais envie de retourner vite en studio avec les mêmes musiciens, pour rester dans cette énergie. Là, j'avais envie d'autre chose, de revenir avec plein d'envies, de pas avoir l'impression de faire toujours pareil, d'être un peu plus neuf.

On a beaucoup parlé des municipales ces dernières semaines. La politique, ça ne t'inspire pas ?
Dans mes chansons, pas du tout. Prendre position en chanson, c'est rarement bien fait. On a trois minutes trente pour parler d'un truc qui concerne la vie des gens. Ça me paraît un peu léger. Je n'ai pas envie d'embêter les gens avec ça.

Il y a donc peu de chances qu'on te retrouve sur une liste électorale, comme Grégoire...
Ah, ça c'est autre chose. Là, tu es citoyen. A l'heure actuelle, je ne l'envisage pas. A tort, certainement car on devrait tous prendre part à la vie en communauté.

Mais il n'y a pas un conflit entre l'artiste et le citoyen, dans ces cas-là ?
Oui, c'est le problème. Je n'ai aucune envie, parce que je fais des chansons, de dire : "vous aimez ce que je fais alors vous aimerez ce que je pense, ce que je vais dire". Donc je m'abstiens. Après si d'autres artistes le font, ce n'est pas forcément une erreur, ça dépend des idées, c'est instinctif. Parfois, c'est maladroit. Mais il n'y a pas que les artistes qui sont maladroits en politique.

Dès ton premier album, tu as fait partie de ce qu'on a appelé la nouvelle scène française. Aujourd'hui, des artistes comme Stromae ou Indila captivent parce qu'ils ont un univers très fort, une certaine originalité... Est-ce que tu t'intéresses un peu à tout ça ?
Ça m'intéresse, après ça ne me ressemble pas trop. Je ne suis pas trop dans le contrôle de l'image, je ne sais pas faire ça. Je n'ai pas recul là-dessus. J'ai envie que ce soit simple. Je ne dis pas qu'ils ne le font pas, mais moi j'aime convaincre juste par les chansons. Ça peut me toucher quand c'est bien fait, mais moi faire le lien entre un art visuel et la chanson, ce n'est pas une démarche qui est naturelle.

On a beaucoup évoqué ton nom avec l'arrivée du projet d'album de reprises de Renaud...
Un peu à tort, je dois dire. J'en fais partie effectivement, je chante une chanson en trio, mais mon implication s'est arrêtée là. Je ne suis pas du tout responsable du projet. Je ne sais pas comment c'est parti, mais c'est faux. C'est Alain Lanty, un pianiste historique de Renaud, qui est à la réalisation du disque et qui a porté le projet. J'ai juste posé ma voix et mon bonheur de chanter une chanson de Renaud.

Renaud a habité ses chansons, il a une voix, une identité forte. Comment on fait pour s'approprier un de ses titres ?
Oui, surtout qu'on a choisi une chanson humoristique, "Je suis une bande de jeunes". On parle souvent de Renaud, et à raison, pour la qualité de sa poésie, sa capacité à mettre des mots sur des sentiments assez profonds, ou alors sur son côté plus engagé et plus nerveux. Nous, on a voulu parler d'un côté qui nous plait beaucoup : son humour. C'est un mec avec de multiples facettes, c'est difficile de choisir une seule chanson car il a un répertoire tellement riche.

Et tu n'as pas eu peur de critiques, que les gens se disent : "Après "Génération Goldman", on fait "Génération Renaud" ?
"Génération Bandana", ouais. Mais bon, on ne va pas s'arrêter de faire des albums hommage ! Tous les ans, il y en a un qui sort. Je pense que 90% des artistes en France ont été un peu influencés par ce bonhomme-là. Quand il y a un projet de ce type qui se monte, ce n'est pas à l'initiative des chanteurs mais de quelqu'un qui lui est proche, tout le monde a envie d'en faire partie. C'est hyper agréable de chanter ses chansons.

Vu que tu es son gendre, est-ce que tu pourrais lui donner envie de revenir ? Peut-être de collaborer avec lui sur des textes ?
Je pense qu'il n'a pas du tout besoin de moi pour ça. Il est vraiment maître de ses décisions.

Tu sais s'il a pour projet de revenir ?
Je ne sais pas du tout, franchement. Je ne sais pas intimement ce dont il a envie.

On t'a proposé de devenir juré dans "The Voice" ou "Nouvelle Star" ?
Non. Je n'ai vraiment pas le temps, en fait. (Rires) Mais ça ne m'intéresserait pas spécialement. Je ne peux pas te dire pourquoi, je ne peux pas dire que c'est mauvais ou qu'il n'y pas de bons coachs. Ce n'est pas mon truc.
Vu que tu es son gendre, est-ce que tu pourrais lui donner envie de revenir ? Peut-être de collaborer avec lui sur des textes ?
Je pense qu'il n'a pas du tout besoin de moi pour ça. Il est vraiment maître de ses décisions.

Tu sais s'il a pour projet de revenir ?
Je ne sais pas du tout, franchement. Je ne sais pas intimement ce dont il a envie.

On t'a proposé de devenir juré dans "The Voice" ou "Nouvelle Star" ?
Non. Je n'ai vraiment pas le temps, en fait. (Rires) Mais ça ne m'intéresserait pas spécialement. Je ne peux pas te dire pourquoi, je ne peux pas dire que c'est mauvais ou qu'il n'y pas de bons coachs. Ce n'est pas mon truc.

Julien GONCALVES
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Message par Janis Jeu 10 Avr - 22:12

Renan Luce. « Les chansons décident »



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Renan Luce sera en concert à la Nouvelle vague samedi soir. Son dernier album s'appelle « D'une tonne à un tout petit poids ». Le chanteur a bien voulu répondre à quelques questions.


Le Télégramme : Vous entretenez une histoire d'amour avec la Bretagne ?
Renan Luce : « Je suis arrivé à Morlaix avant d'avoir 3 ans. C'est mon lieu de départ. C'est là que j'ai établi mon studio d'enregistrement. C'est mon "labo" à moi. Je cherchais une atmosphère plus familiale, à prendre mon temps tout en maîtrisant la chaîne de production. On est moins dépendant. »

La musique, c'est venu comment ?
« Ça tient à mon enfance avec une mère institutrice. Elle chantait des comptines aux enfants. J'ai été bercé par cela. Et puis mon frère plus âgé faisait du piano. On a donné des spectacles. J'ai beaucoup écouté les classiques comme Brel, Nougaro, des groupes comme Louise Attaque, Indochine et bien sûr Miossec. »

Quatre ans et demi sans album, il était temps d'en sortir un ?
« Vous savez, le temps passe très vite. J'ai fait une tournée d'un an et demi. Je suis devenu papa et j'ai consacré du temps à ma famille. J'ai aussi construit mon studio. »

C'est un peu un retour à une vie normale. L'inspiration ?
« La rêverie. Je me laisse aussi porter par mes sentiments. Je tire un bout de ficelle et ça vient. Je suis influencé par mes rencontres, mes voyages, mes rêveries. »

Avec ce dernier album, vous recherchez quoi ?
« On essaie de s'étonner soi-même. Je reviens toujours à mes premières amours, l'amour des textes, la rime, des compositions à la guitare. Le dernier est un peu plus folk avec des mélodies chantantes, plus pop. »

Quant aux chansons qui vont marcher ?
« Celles du single "Appelle quand tu te réveilles", "Courage". Mais vous savez, ce sont les chansons qui décident. »

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